Jeudi 20 octobre – On ne démissionne pas
Dernière mise à jour : 3 juin 2023
Des difficultés s’annoncent, ciel assombri nous dit-on. Mais à Saint-Avertin, Liz Truss ne fait pas école. Pas de quoi démissionner, se disent Catherine R., Odile, Denis, Didier, Jean-François, Michel R., Patrick et François.
Les états d’âme du groupe passeront par toutes les couleurs de l’arc-en-ciel (qui sera au rendez-vous).
Retrouvailles au Centre Henri-Depierre, sous le soleil. On est amusés : « Dommage pour ceux qui ont cru bon de rester chez eux ! ».
Kilomètre 22, après Louans. On traite par le mépris quelques nuages sombres qui se présentent au sud… et l’on prend la direction du sud. Le groupe dissuade Odile de choisir le petit parcours, qui remonte au nord vers le ciel bleu.
Pause au Louroux, le ciel noircit encore, au point qu’on passe les impers. Ce ne sont que quelques gouttes. On « débâche ». On « bâche » à nouveau trois kilomètres plus loin. L’orage gronde. La pluie s’intensifie à l’entrée dans Saint-Bauld. Au moment où nous dépassons un abribus, elle prend un tour violent. Quelques petits grêlons rebondissent sur la chaussée. Tous aux abris. Un abribus comme celui de Saint-Bauld contient huit cyclos et deux ou trois vélos. Des trombes d’eau inondent la chaussée. Le tonnerre fait comme des tonneaux qu’on roulerait à l’étage supérieur, au-dessus de nos têtes. Sous l’abribus, un sage dit : « Finalement, ils ont eu raison, ceux qui sont restés chez eux cet après-midi. »
La pluie a presque cessé quand nous reprenons la route, un quart d’heure plus tard. Le ciel se dégage, l’arc-en-ciel nous tient compagnie, le soleil fait son retour et sèche tout le monde !
Routes sans trace d’humidité au retour. Il n’a pas plu à Saint-Avertin. Les huit, en dépit des vélos qui mériteront un nettoyage, partagent un même avis : cela valait la peine de ne pas démissionner cet après-midi !
Sous le soleil, exactement...
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