Jeudi 21 juillet – La côte, les cols
Dernière mise à jour : 1 mai 2023
Tout le monde sur le grand parcours (68 kilomètres), et tant pis pour celles et ceux qui n’ont pas roulé depuis trois semaines. Devinez, parmi les huit, qui peut être concerné : Marie-Françoise, Odile, Viviane, Denis, Jacki, Philippe D., Philippe L. et François.
La distance, en réalité, n’a pas été choisie sur un mode dictatorial. On connaît la nature de l’échange : « D’accord pour le grand parcours, mais tout dépendra de la vitesse. Il ne faut pas que ça roule trop vite. »
Nous sommes d’accord. Ce qui ne signifie pas que les termes de l’accord, quand nous sommes lancés, ne sont pas oubliés de temps à autre.
On prend des nouvelles de tout le monde, on s’enquiert de l’état de forme ou du dernier Covid-19. Philippe L. reprend après trois semaines d’interruption. La faute à une côte qui l’ennuie, un souvenir du voyage aux Pays-Bas. Souci pas tout à fait dissipé. « J’ai encore le garde-boue qui frotte », résume-t-il. Il roule, malgré tout, et bien.
Avec Denis, on prend des nouvelles de la forme des marmottes des Pyrénées, avec lesquelles il vient de passer deux semaines. Il les a approchées, ou entendues, dans le col de Tentes, le plus dur de ceux qu’il a escaladés (dont le Tourmalet). C’est marrant, mais dans le groupe de ce matin, les voyageurs qui rentrent des Pays-Bas restent discrets quand la conversation se focalise sur les dénivelées.
Etapes du parcours : Montlouis, Vernou, Amboise, Lussault, le Cormier, Véretz, retour le long du Cher. Sur la Loire à vélo, les voyageurs, sacoches gonflées, sont en nombre. Quelques-uns filent bon train vers Saint-Jacques-de-Compostelle (deux jeunes Belges), d’autre roulent en groupes d’amis, ou en famille, composant des pelotons aussi imposants que le nôtre !
Retour de tous à bon port, avec une petite aide de la météo : il a fait bon, certes, mais on a apprécié ce qu’à la météo ils nomment « la couverture nuageuse » ; elle a parfois caché le soleil, on l’a remerciée pour ça.
À Amboise.
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