Samedi 14 septembre - Près de 60 "audaxieux" heureux
Pour le 100 km, 27 inscrits. Pour le 200, 32. Nos brevets Audax n’avaient pas encore rassemblé autant de participants. Nous étions 48 l’an passé. Les Saint-Avertinois étaient sept, un pour le 100 km, six pour le 200. Et plus nombreux encore à table, quand on inclut les bénévoles, une petite équipe qui a assuré de bonne heure, après l’ouverture des portes de la salle (merci Sébastien !), accueil, inscriptions, café du départ, puis ravitaillement organisé par le trio Agnès-Brigitte-Marie-Françoise.
Toutes les trois ont mené à bien cette espèce de challenge qui consistait, d’Epeigné-les-Bois, de bonne heure, au Louroux, en fin d’après-midi, en passant par Chédigny et Tauxigny, à sortir les tables, préparer le ravitaillement, tartiner rillettes, confitures et fromage, tout ranger une fois le rush d’un quart d’heure affronté, puis recommencer à l’étape suivante. Il convient en outre de tenir l’horaire. Sans oublier de rentrer à temps à Saint-Avertin, à la fin du 100 et à la fin du 200 !
Rester au lit
Un brevet Audax est fait de toutes ces petites choses dont on préférerait se passer. On voudrait rester au lit plutôt que se lever de très bonne heure et rejoindre la Bellerie à 6 h 15. On préférerait éviter le casse-tête qui va surgir pour l’inscription de tel ou tel, courir à droite ou à gauche, se « prendre la tête » pour ne rien oublier...
À vélo, c’est un peu pareil. Même les amateurs de grande distance rêvent de grasse matinée. Certains aiment modérément la formule Audax : trop régulier, trop mou dans les bosses, trop rétif aux relances nerveuses, trop régenté avec cette impossibilité de dépasser les capitaines de route. Ne parlons pas de cet exercice qui consiste, pour lesdits capitaines, à se planter devant le peloton quel que soit le sens du vent. Ce qui signifie que lorsqu’il est défavorable comme souvent le vent d’est ce samedi, il n’y a rien à faire, il faut avancer, rester devant pour protéger ses petits camarades. Éviter qu’ils en bavent et en même temps s’aligner si possible sur l’horaire prévu, à la moyenne de 22,5 km/h.
Ça en fait, des contraintes. Et pourtant, les cyclotouristes sont aux rendez-vous des Audax, ronchons ou pas. Demandez aux cyclos de Saint-Avertin…
Ronchons, c’est de trop. En réalité, toutes et tous (4 femmes au 100, 2 au 200) ont passé une belle journée. Le soleil était de la partie. Il a vite fait oublier la fraîcheur du matin, quand les « audaxieux » ont démarré, répartis en trois pelotons.
Pour tous, l’Audax ne peut se résumer à des contraintes. Grâce à lui, on couvre des distances importantes sans fatigue excessive. On roule dans des conditions conviviales que renforcent les ravitaillements réguliers et le déjeuner partagé au restaurant. « La Table des Aubuis » a une fois de plus fait très fort, merci !
Nos petits efforts additionnés
Grâce à ces petits efforts additionnés, qui s’ajoutent à tous les autres, les cyclos du département et nos voisins (Sarthe et Loir-et-Cher étaient représentés) gardent un bon souvenir de SAS Cyclotourisme. C’est aussi pour cela que nous rejoignons une association. Merci aux adhérent(e)s qui ont accepté de consacrer un peu de leur temps, avec ou sans vélo.
PS : un bidon jaune a été oublié à la Bellerie. Le réclamer !
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