Samedi 26 novembre - Rien à signaler, sauf...
Dernière mise à jour : 14 juin 2023
Treize... C'est comme ça. On n'y peut rien. À savoir : Cathy, Christine, Marie-Françoise, Marlène, Michelle, Bernard, Denis, Jacki, Jean-François, Jean-Luc, Joseph, Thierry et François.
Pour le groupe Balade, 35 kilomètres, direction Sorigny. Les randonneurs vont jusqu'à Louans, sans protester au prétexte qu'on est déjà passé là 48 heures plus tôt.
Pas de partie de manivelle, pas d'exploit du genre qu'on le raconterait encore dans dix ans, rien. Si ce n'est une sourde angoisse qu'on sent prégnante, c'est le mot juste, tout au long de la sortie du groupe Rando, une incertitude, un suspense, voire une crainte, une peur, une terreur pourquoi pas : et si jamais nous traînions en route, au point que Jacki manquerait le coup d'envoi de France-Danemark?
Le groupe rentrera dans les temps. Pas sûr que Jacki ait eu le temps de se doucher avant le coup d'envoi.
Grande plaque
À part cela, pas d'évènement, contrairement à ce qui s'est passé le jeudi précédent, et qu'on n'a pas pris le temps de narrer. Une erreur, une faute.
Voici l'histoire : jeudi donc, en fin de sortie, Michel R. et François, relégués à l'arrière après avoir scrupuleusement respecté un stop, se trouvent contraints de chasser derrière le groupe. Lequel roule à bonne allure. Les deux "largués" n'ont d'autre choix que de passer sur la grande plaque et de rouler, fort et vite. Tant et si bien que leur splendide course-poursuite porte ses fruits et qu'ils rejoignent le peloton.
Ce moment de beau cyclisme rappelle bien évidemment les grandes heures du Trophée Baracchi, ce qu'on s'empressse de signifier au groupe de devant. Hélas, le "Baracchi", ça ne dit rien à personne, ça n'éveille aucun souvenir.
On s'était promis, donc, d'évoquer le Baracchi dans cette page, qui est faite aussi pour l'édification du lecteur (et de la lectrice, bien entendu, car peut-être en cherchant bien trouverait-on une adhérente de Saint-Avertin Sports Cyclotourisme qui n'aurait jamais entendu parler du Trophée Baracchi).
Altig-Anquetil, Moser-Hinault...
Que faut-il savoir du Baracchi, donc, pour briller en société? Quelques points de repère : course contre la montre en duo, disputée en Italie jusqu'en 1990, près de Bergame, elle a attiré la crème du cyclisme. L'évocation de quelques-uns de ses vainqueurs en dit long : Coppi-Baldini (1957), Altig-Anquetil (1962), Merckx-Bracke (1966 et 1967), Moser-Hinault (1984), Fignon-Marie (1989)... Anquetil l'emporta associé à Stablinski puis à Gimondi, et figura sur le podium lorsqu'il fit équipe avec Bobet et avec Poulidor.
Le Baracchi donna lieu à des associations qui font encore rêver les nostalgiques, telle celle de Roger Rivière et Gérard Saint, 3es en 1958. Et l'on ne saurait oublier, pour nos éventuels lecteurs de Charente-Maritime, la 3e place obtenue en 1982 par le tandem Jacques Bossis-Stephen Roche.
Voilà, Messieurs-Dames de la sortie de jeudi, ce qu'aurait dû vous rappeler le splendide retour opéré par Michel et François. Et encore, on ne livre ici qu'un bref aperçu du palmarès, on nous priera d'excuser cette concision, mais nous nous sommes contenté de faire appel à notre mémoire, qui peut vaciller parfois.
Plus de précisions sur le Trophée Baracchi la prochaine fois, si vous le souhaitez...
Baladeurs et randonneurs au Centre Henri-Depierre.
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