Samedi 28 septembre - Balade buissonnière
Dix au centre Henri-Depierre. C’est une de ces choses qui font du cyclotourisme parfois un mystère, une énigme, et qui contribuent en même temps à sa grandeur : pourquoi dix seulement ? Il a plu toute la semaine, on est tous restés à la maison ou bien l’on s‘est engouffré dans les cinémas, les pâtisseries, les magasins des vélocistes. Mais on n’a pas roulé.
Les analystes imaginaient qu’après une telle période de frustrations accumulées, tout le monde se précipiterait au premier rendez-vous sans pluie, comme des cyclotouristes en manque avides de dévorer les kilomètres.
Dix néanmoins : ça n’est pas négligeable un samedi après-midi. Dix qui font l’impasse sur la course du championnat du monde féminin.
Cinq sur le parcours Randonneur. Cinq sur le parcours Balade. Sur ce dernier, on a pris le temps de déguster, après avoir ajouté quelques kilomètres supplémentaires. Trente-huit kilomètres par un tel après-midi, c’était trop peu.
La petite route défoncée
Après un passage par les Landes du Passoir, on a emprunté des chemins inhabituels, vers la Horaie d’abord ; puis, entre Monts et Montbazon, la petite route défoncée au-dessus du château d’Artigny (à ne pratiquer qu'en petit groupe), avec l’indispensable détour pour la photo ; dernier chemin buissonnier, avec 200 mètres pour amateurs de gravel, à Esvres où l’on a franchi l’Indre sur le vieux pont de fer. On a pris son temps au fil de cette balade zen.
Dominique poursuit le rodage de sa cheville réparée. Liliane fait de même (le rodage) pour son nouveau vélo. Sur celui-là, pas besoin de moteur, sa propriétaire n’est pas en panne d’énergie !
Esvres-sur-Indre.
Au château d'Artigny.
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