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18-21 mai – Ascensions en Auvergne

Mon premier commence par un S : Sermentizon. Mon deuxième par un N : Néronde. Suivent l’O d’Objat et enfin l’E d’Escoutoux. Vous avez les quatre points cardinaux. Photos souvenir à côté des pancartes des villages, plus cartes tamponnées, cela donne à l’arrivée un Brevet des Quatre Vents, précieux parchemin qu’on n’obtient qu’en atteignant le Centre FFCT au lieudit du même nom, à Aubusson-d’Auvergne.

Vingt-neuf Saint-Avertinois ont participé au séjour organisé en Auvergne à l’Ascension, la plupart sur la route. Une deuxième équipe d’une demi-douzaine de personnes (des marcheuses, un marcheur) a parcouru les chemins, franchi les gués, dégringolé les pentes et joué avec les raccourcis avec une aisance jamais prise en défaut.

Sur la route, pas ou peu de soucis. On a roulé comme on l’entendait, et c’était en particulier nécessaire le troisième jour, point d’orgue avec l’ascension du Béal et sa halte à l’auberge. Pensée émue au souvenir du jambon au foin cuit dans la miche de pain chaud, mais d’autres étoufferont un sanglot en se rappelant que trois jours durant ils ont vu, photographié et dévoré plus de myrtilles qu’ils n’en avaleront dans le restant de l’année.

La journée au Béal appelle un nouveau rectificatif à l’intention de « ceux du grand parcours ». Vérification faite – en dépit d’informations venues du Club des Cent Cols qui faisaient part de trois cols franchis – ce sont quatre cols qui s’ajoutent à leur palmarès : col du Reculon du côté de La Chamba (1 153 m), col de la Loge (1 252 m), col de la Croix de Ladret (1 046 m) et col du Béal (1 390 m).

Mais à fortiches… fortiches et demi. Car le groupe du petit parcours a, lui, franchi le col le plus élevé de la journée, neuf mètres de mieux, au col du Pas de la Croix (1 399 m). Ce qui oblige tous les autres cyclos à s’incliner bien bas devant cette performance. Respect !


"L'ami de la rue Gambetta"

Hors vélo, ce fut un régal. Sur le vélo aussi, dans les paysages de la région de Thiers et d’Ambert. La pluie a épargné cyclistes et marcheurs. On a profité du soleil initial pour apprécier la vue sur le Puy de Dôme. Au dernier jour, les nuages l’avaient happé. Mais on avait autre chose à faire, découvrir les festivités de Thiers autour de la coutellerie, ou bien grimper à vélo au-dessus des gorges de la Durolle, dans un itinéraire aimable savamment tracé par Serge « l’ami de la rue Gambetta ».

Serge ne mesure sans doute pas son bonheur d’habiter un peu loin de Saint-Avertin, parce qu’ici, ses oreilles vont siffler à chaque évocation de cette rue qui s’élève comme un mur, au point qu’elle a été montée à pied par quelques-uns des aventuriers du dimanche matin.

On a apprécié de partager ces journées avec les amis qu’on ne retrouve pas si souvent, nos ambassadeurs en Morbihan, Françoise et Jean, et en Cotentin, Sylvie et Serge.

Il n’y a pas eu de fringale à déplorer au fil de ces journées. On le doit en partie aux copieuses assiettes des Quatre Vents, mais aussi aux talents de Joseph, pour le choix de l’Auberge du Béal, certes, mais aussi pour une belle improvisation à Ambert, dans le genre sandwich et pâtisserie pour tous avec envahissement d’un café. C’était réussi aussi !


Dans les cols de la Loge et du Béal, ou plus bas à Olliergues.

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