top of page

5 novembre – Un 12e de Dodécaudax

Dernière mise à jour : 9 juin 2023

Un lever à 4 h a suffi pour être à l’heure. On partait à 7 h de Naveil, aux portes de Vendôme, pour parcourir les 205 kilomètres du « Dodécaudax du Perche » concocté par Jean-Pierre Mary, le Vendômois de l’UC Touraine.

Dans « Dodécaudax », on trouve un bout de la racine latine qui signifie douze, et « audax » qui faisait référence, il y a un siècle, aux téméraires parcourant 200 kilomètres sur leur bécane entre le lever et le coucher du soleil. Pour les fans, le jeu consiste à enchaîner une sortie de 200 bornes tous les mois de janvier à décembre. Douze dans l’année, donc, par les chaleurs d’août ou les températures négatives de l’hiver. Pour corser l’exercice, Jean-Pierre Mary (qui demeure malgré tout un garçon fréquentable) et l’UC Touraine font du Dodécaudax mensuel de décembre une sortie de nuit, départ de Tours à 21 h, retour après 200 bornes à l’heure du petit déjeuner, pris en commun par vingt ou trente accros dans un bistrot des Halles. Le coeur vous en dira peut-être.


Célébrité de Saint-Calais

Trois d’entre nous ont tenu à vivre une partie de cet exercice un peu fêlé mais sympathique ce samedi : Jacki, Joseph et François. Des portes de Vendôme, il s’agissait de filer au nord-ouest vers la région de Mamers, où l’on déjeunait au restaurant.

Au passage, on traversait la région qui a vu grandir le petit Jacki. Pour résumer, on est impardonnable si au retour on n’a pas retenu qu’à Saint-Calais, le cœur de la vie locale se situe place du Marché aux Cochons, qui est aux Calaisiens ce qu’est la place Jean-Jaurès aux Tourangeaux.

Si l’on avait eu du temps pour une visite approfondie, Jacki nous aurait rappelé, comme il aime le faire en d’autres circonstances, que la ville s’honore d’avoir été celle de Louis-Alphonse Poitevin (1819-1882), né pas loin à Conflans-sur-Anille, ingénieur chimiste et photographe, parfois considéré comme le troisième grand nom de la photographie avec Niepce et Daguerre.


« J’peux pas »

Le ciel était gris et le plafond bas, la température frisquette et les bosses au rendez-vous (1 800m de dénivelée). On n’en a pas moins passé une belle journée avec des hôtes parfaits, des gens aimables (28 participants) quoique parfois un peu rapides et, tout aussi nécessaires, un gilet rétro-réfléchissant et de la lumière sur les vélos.

Voici SAS Cyclotourisme familiarisé avec un échantillon de l’exercice, soit 1/12e de Dodécaudax. « Echantillon », sauf si l’un des trois se prend au jeu et vous déclare, une fois par mois : « Aujourd’hui, j’peux pas, j’ai “200” ».


Arrivée en cave. Jean-Pierre Mary conduisant une partie de ses ouailles.


79 vues0 commentaire

Posts récents

Voir tout
bottom of page