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Jeudi 23 janvier - Faisons court sur Longue Plaine

Photo du rédacteur: sas-cyclosas-cyclo

La température est en hausse, l’effectif aussi : quinze au départ.

Brigitte conduit le groupe Balade. Ils sont cinq à pousser jusqu’à Sorigny.

Sur le parcours Rando, dix cyclos : trois décidés à rouler comme ils roulent, sept autres animés d’intentions pacifiques, parce qu’ils sont dotés de la nature qui va avec, ou parce que, en début d’année, prudence est mère de sûreté, ainsi que l’écrit un auteur bien connu (1).

Ce groupe s’est offert une pause dans un site plaisant : après Sorigny et le passage devant la tour de la ferme de Montison, à l’entrée de la longue allée qui conduit au château de Longue Plaine.

On ne passe guère devant ce château, un peu plus loin la route est en mauvais état. Autre regret manifesté par le groupe : on ne sait pas grand’chose de l’édifice, ignoré des guides. Ces lignes, une fois de plus précieuses (!) vont tenter d'y remédier.

Le site semble avoir été occupé au XIe siècle par un château-fort, puis délaissé pendant deux siècles. Peu après 1700, un conseiller de Louis XIV acquiert le domaine et ses ruines. L’édifice qu’il fait reconstruire, vers 1715, préfigure le château actuel. En 1808, le domaine devient la propriété du comte de la Besnardière, un diplomate. Le site de la ville de Monts apporte cette précision : « Une ligne de séparation passait au milieu du salon, une moitié était sur Monts, et l’autre à Sorigny. Aujourd’hui, il se situe intégralement sur la commune de Sorigny. »

Actuellement, Longueplaine est moins consacré à la diplomatie, et plus aux réceptions et aux mariages.

 

(1)   Anacharsis Brissot de Warville dans son Voyage au Guazacoalcos, aux Antilles et aux États-Unis, Paris : chez Arhus Bertrand, 1837, page 3.


Sur le côté gauche dans les bois de Longue Plaine... Exceptionnellement, pour éviter le photographe !

 

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