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Jeudi 24 octobre (1) - Au bonheur des poulettes

Photo du rédacteur: sas-cyclosas-cyclo

Et pourtant, c’est semaine de vacances scolaires. Ça signifie zéro vacances pour les grands-parents, zéro kilomètre pour les grands-mères et grands-pères cyclotouristes.

Dans ce paysage voué au zéro, le cyclotouriste de Saint-Avertin –  « le », c’est une façon de s’exprimer, un terme générique, mais on entend bien par là qu’on veut signifier « le cyclotouriste » et « la cyclotouriste ». En somme, pour résumer, on a écrit « le cyclotouriste de Saint-Avertin » pour faire court –  le cyclotouriste de Saint-Avertin, donc, ne s’en laisse pas conter. Il est rebelle. Il roule.

Seize au centre Henri-Depierre, à l’heure dite, celles et ceux qui n’ont aucune obligation, auxquels leurs petits-enfants ont accordé une demi-journée de congé. On fait signer des autographes aux cyclos revenus de leurs grandes aventures d’Aubigny-sur-Nère.

Seize, bientôt dix-huit : nous récupérons en route Thierry, puis Jean-François F.

Thierry dispose d’une chaîne en bon état. Quelques jours plus tôt, on connaît son esprit farceur, il avait fait des huit avec ses maillons, loin de chez lui. Il n’avait pas réussi à en démêler l'écheveau. La suite, il vous racontera. Il suffit de demander.

Jacki et Alain sont lancés à l’avant. Un petit groupe opte pour le parcours Balade, reste une dizaine de cyclos pour prendre leur temps sur l’itinéraire « bis » de 67 kilomètres.

Un des arrêts principaux est effectué au Moulin du Pré, là où une pièce d’eau sur le cours de l’Echandon marque la limite entre Le Louroux et Manthelan. Nous sommes au confluent : ici s’achève la course du Quincampoix, il se jette dans l’Echandon à quelques dizaines de mètres de là.

 

Un malentendu

On n’aurait rien eu à déplorer dans cet après-midi si sa zénitude n'avait pas été troublée par un terrible malentendu.

Devant, Thierry et Philippe L. Dans leur roue, Brigitte et Viviane. Une voix masculine, devant : « Elles sont pas bien, là, les poulettes ? ». La réponse fuse, derrière, voix féminine : « Ah oui ! on est bien là, bien abritées du vent. »

C’est vrai que c’est mignon, « les poulettes ». Un petit vocable tellement affectueux qu’on se demande s’il ne mériterait pas d’être employé plus souvent. Sauf que cette fois, les poulettes en question ne sont pas des "cyclotes", mais des volatiles se dorant les plumes au soleil dans un pré de la Chétardière, entre Saint-Branchs et Veigné. Quelques centaines de volailles rousses absorbées par leurs coursettes en zigzags, sans se soucier de savoir si elles sont ou non protégées du vent par leur voisine.


Au Moulin du Pré.


 

 

 
 
 

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