Mardi 19 septembre – Le drame des Roches-Tranchelion
La plus grande partie de l’effectif prend une direction qui figure assez rarement dans nos programmes, et pourtant… En route pour Avon-les-Roches et le site des Roches-Tranchelion (82 kilomètres).
Quatorze cyclos dans ce groupe : Brigitte, Viviane, Alain, Denis, Didier, Dominique G., Jacki, Jean-François F. et Jean-François V., Patrick, Philippe L., Régis, Thierry et François.
Le deuxième groupe opte pour une boucle un peu plus courte, 65 kilomètres en direction de Saint-Epain. Il réunit Liliane, Marie-Christine, Pascale, Benoît, Jean-Yves et Philippe D.
L’option Balade (45 kilomètres) emprunte en particulier la jolie route en sous-bois qui dessert l’allée du château de Longue Plaine puis la ferme de Montison, à Sorigny. Elles sont quatre à la retenir : Christine, Eliane, Marie-Françoise et Nelly.
Amant enfermé
Le premier groupe n’a pas longtemps profité de la magie des Roches-Tranchelion et de la collégiale Ste-Marie-St-Jean-Baptiste. Entre Monts et Thilouze, la crevaison de Dominique (qui a permis aux deux premiers groupes de se réunir pendant quelques kilomètres) ne peut pas être invoquée : la réparation, rapidement effectuée, n’a pas retardé grand monde.
Corrigeons ce passage trop rapide aux « Roches » par quelques infos tirées du Patrimoine des communes d’Indre-et-Loire (éd. Flohic, tome 1, 2001). L'ouvrage évoque la collégiale, achevée vers 1524, et les ruines de la forteresse construite au sommet du coteau vers 1440 par Guillaume de Tranchelion.
Selon une des légendes sur les Tranchelion, rapporte l’ouvrage, « un seigneur de ce nom, apprenant, à son retour de croisade, l’infidélité de sa femme, enferma l’amant avec un lion rapporté de son expédition. La fable dit que ce fut le lion qui périt. »
Formons un voeu : que cette tragique histoire ne nous dissuade pas de partir en voyage à bicyclette !
Au pied de la collégiale. - Au lavoir des Roches-Tranchelion. - À l'avant-garde.
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