Jeudi 17 juillet - Chez l’Illustre Gaudissart
- sas-cyclo
- 18 juil.
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Direction le nord, ou le demi-nord pour le groupe Balade qui pousse en direction de Montlouis (Agnès, Marie-Christine, Christophe et Michel R.).
Les deux groupes Rando se dirigent l’un vers la Vallée de Cousse (Brigitte, Viviane, Denis, Guy, Philippe D. et Philippe L.), l’autre vers Monnaie (Jacki, Laurent B., Régis et François). Le parcours tournicote dans la vallée avec un visible objectif : nous faire passer par les deux gués, Haut-Cousse et Bas-Cousse. Jacki : « Avec des détours pareils, c’est Joseph qui a dessiné le parcours ! » Bien vu !
On sort de Vouvray par la rue de la Monaco, une grimpette qui inspire le respect, même si ça n’est pas la montée à Peyragudes. Au sommet, là où l’on retrouve le vignoble, la pause réunit les deux groupes Rando.
Oubli à réparer
Battons notre coulpe à propos de la façon dont nous traversons Vouvray sans saluer l’Illustre Gaudissart, dont le buste se dresse au bord de la rue Victor-Hugo, juste avant la bosse évoquée plus haut.
C’est un curieux monument : il est rare qu’on érige une statue à un personnage de fiction. Certes, Bergerac a dressé des statues à Cyrano. Mais Gaudissart, personnage du roman de Balzac qui porte son nom (L'Illustre Gaudissart) n’a pas la stature du héros d’Edmond Rostand.
Il nous donne l’occasion de pallier l’absence d'un de nos éminents chroniqueurs, retenu par d’autres obligations (dont l'entretien d'un pont transbordeur). Sans lui, il manque à nos récits de sorties ces liens renvoyant à des sites qui font beaucoup pour notre culture générale.
Nous ne pouvons pas cependant laisser le relâchement intellectuel s’emparer de notre collectivité au cœur de l’été. Pour enrichir, donc, cette évocation de Vouvray et de Gaudissart, on trouvera ci-dessous deux liens instructifs. On recommande, dans le second, les lignes de Balzac sur le caractère des Tourangeaux.
C’est, comme on dit à l’Académie française, pas piqué des hannetons.

À Vouvray, sur les hauteurs.
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